Teri Hatcher relance l’esprit de Wisteria Lane avec un podcast plein de nostalgie

AM.wiss

Vingt ans après la fin de Desperate Housewives, Teri Hatcher revient là où tout a commencé. Enfin, presque. L’actrice, désormais âgée de 60 ans, relance la magie de Wisteria Lane, non pas sur un plateau de tournage, mais derrière un micro. Son nouveau podcast, Desperately Devoted, vient de voir le jour, et elle n’est pas seule dans l’aventure. À ses côtés, deux femmes qui comptent énormément pour elle, dans la fiction comme dans la vie réelle. Sa fille, Emerson Tenney, et Andrea Bowen, qui incarnait Julie Mayer, sa fille à l’écran.

Un trio féminin entre fiction et réalité

Le concept est simple, mais efficace. Les trois femmes revisitent la série culte épisode par épisode, en commentant les intrigues, les personnages et les souvenirs de tournage. Mais Desperately Devoted ne se limite pas à la nostalgie

Le trio en profite pour aborder des thèmes intemporels comme les relations amoureuses, la parentalité, la construction de soi ou encore les petites humiliations du quotidien. Le tout dans une ambiance bienveillante, à mi-chemin entre la discussion de salon et la séance de thérapie collective.

Desperate Housewives, un prétexte pour parler de vie, d’amour et de transmission

Ce qui rend le projet particulièrement touchant, c’est la dynamique entre les trois coanimatrices. Teri et Andrea, mère et fille à l’écran pendant huit ans, se retrouvent aujourd’hui dans une relation inversée, plus égale, plus complice. Quant à Emerson, la vraie fille de Teri Hatcher, elle apporte un regard neuf sur la série qu’elle découvre pour la première fois. “Je n’avais jamais vu un seul épisode avant de commencer le podcast”, confie-t-elle, amusée. 

Son regard de scénariste, combiné à la nostalgie des deux actrices, crée un équilibre entre passé et présent, entre mémoire et redécouverte.

Andrea Bowen, future maman, revisite son rôle de fille à l’écran

Andrea Bowen, elle, traverse une étape symbolique de sa vie. À 35 ans, elle attend son premier enfant avec Josh Zuckerman, un autre ancien de la série. “Revoir Desperate Housewives à ce moment précis, alors que je m’apprête à devenir mère à mon tour, c’est très émouvant”, explique-t-elle. “C’est comme refermer une boucle.”

Pour Teri Hatcher, ce podcast est aussi une manière de rendre hommage à une époque où la télévision osait encore. Elle évoque avec admiration les dialogues audacieux et les situations sulfureuses du show créé par Marc Cherry. “Quand j’ai revu le pilote, je n’en revenais pas. C’était drôle, intelligent, culotté… et on diffusait ça sur ABC, un dimanche soir !”

Une série toujours aussi culte vingt ans plus tard

La comédienne, connue pour son franc-parler, assume totalement ce retour dans le passé. “Je suis remplie de gratitude”, dit-elle. “Replonger là-dedans avec ma fille et Andrea, c’est comme ouvrir une vieille boîte à souvenirs, sauf qu’on rit beaucoup plus qu’on ne pleure.”

Desperately Devoted est produit par iHeartMedia et disponible sur toutes les plateformes de streaming depuis le 9 septembre. Huit saisons à revisiter, des dizaines d’épisodes cultes à commenter, et une bonne dose de nostalgie télévisuelle pour les fans de Desperate Housewives qui n’ont jamais vraiment quitté Wisteria Lane.

Teri Hatcher, elle, a simplement trouvé une nouvelle façon de la faire vivre.