C’est un témoignage qui a bouleversé les auditeurs de France Inter. Lors de la promotion de son tout nouveau film Barbès, Little Algérie, le réalisateur Hassan Guerrar s’est livré comme jamais sur son passé douloureux. Abandonné par ses parents à l’âge de 10 ans, sans domicile fixe, c’est dans les rues parisiennes qu’il a dû apprendre à survivre. Ce que vous allez lire est à peine croyable, et pourtant tout est vrai ! Découvrez comment cet enfant devenu réalisateur a tiré sa force de cette expérience déchirante pour créer un film qui vous touchera en plein cœur.
« Mes parents m’ont laissé en France, à 10 ans, j’étais livré à moi-même »

Dans un témoignage bouleversant, l’homme de 57 ans a révélé avoir été abandonné très jeune par ses parents. « J’ai été livré à moi-même à l’âge de 10 ans. Mes parents sont retournés en Algérie, me laissant seul en France », a-t-il confié à France Inter.
Imaginez un enfant de 10 ans, seul, sans famille, sans repères. « J’ai été SDF, j’ai vécu dans la rue, je me suis battu pour survivre. » Un quotidien inimaginable pour la plupart d’entre nous, mais c’était sa réalité.
Ce n’est pas dans les bras de sa famille qu’il a trouvé du réconfort, mais dans la rue. Un parcours hors du commun qui rend la création de son film encore plus puissante !
« Mon éducation, c’est le cinéma qui me l’a donnée, pas ma famille »
Ce qui a sauvé le jeune garçon, c’est l’art. Le cinéma est devenu sa famille de substitution. « Je dois mon éducation au cinéma, pas à ma famille », explique-t-il.
C’est à travers les films qu’il a trouvé un refuge, une échappatoire, mais aussi une source d’inspiration. Pour lui, le cinéma n’est pas qu’un métier, c’est une question de survie. Et c’est exactement ce qu’il a voulu transmettre dans son tout nouveau film qui respire la vérité brute des quartiers populaires, loin des clichés.
Un hommage déchirant à Barbès
Mais c’est surtout son histoire personnelle qui rend Barbès, Little Algérie si poignant. Guerrar a confié que la phrase clé du film, prononcée par Malek, le personnage principal, est directement inspirée de ses propres paroles : « Comme tu n’as pas voulu de moi quand je suis arrivé, comme tu m’auras jeté avant de partir. »
Ce sont les derniers mots qu’il a dits à sa mère avant qu’elle ne décède. Des mots déchirants qui résonnent dans tout le film et qui nous plongent dans l’émotion la plus crue.
Hassan Guerrar sur France Inter : « L’église Saint-Bernard m’a aidé quand j’étais dans la rue, même si je suis musulman »
Autre révélation bouleversante : c’est l’église Saint-Bernard qui lui a tendu la main. « Même si je suis musulman, l’église Saint-Bernard m’a donné quand j’étais dans la rue. » Cet acte de solidarité a marqué l’homme qu’il est devenu.
Dans son film, il tient à montrer cette entraide, cette solidarité qui existe dans les quartiers populaires de Paris, malgré leur mauvaise réputation. Oui, Barbès a ses ombres, mais il a aussi un cœur immense, où la diversité et l’entraide sont au rendez-vous.
Barbès, Little Algérie : Un film inspiré par une douleur personnelle
Ce n’est pas seulement un film sur un quartier, c’est l’histoire d’un homme qui a survécu à l’abandon et qui a trouvé dans la rue une forme d’espoir.
Chaque scène de Barbès, Little Algérie respire la vérité et l’émotion, ce qui explique pourquoi ce film fait déjà couler tant d’encre avant même sa sortie.
Le passage de Hassan Guerrar sur France Inter n’a laissé personne indifférent. Les auditeurs ont été émus aux larmes en entendant ce réalisateur se livrer comme jamais auparavant. Si vous pensiez tout savoir sur le cinéma et les quartiers populaires, préparez-vous à être renversé par ce film, inspiré d’une réalité crue.





