L’année 2024 a marqué un tournant dans la carrière d’Adèle Exarchopoulos. Premier rôle dans l’un des films français les plus en vogue L’amour ouf et récompensée par le César de la meilleure actrice dans un second rôle dans Je verrai toujours vos visages (2023), l’actrice a partagé un moment touchant en rendant hommage à ses partenaires de jeu, notamment Leïla Bekhti. Lors d’une interview dans l’émission En Aparté, diffusée le 23 décembre, elle a livré ses impressions avec une simplicité désarmante.
« On peut pas être la meilleure actrice »
Adèle a toujours été connue pour son humilité, et ce César n’a rien changé à sa façon d’être. Face aux caméras, elle a commencé par relativiser sa victoire :« Pour moi, ça n’existe pas les meilleures actrices, on n’est pas meilleure. »
Une phrase simple, mais qui en dit long sur son état d’esprit. Elle ne voit pas cette récompense comme une compétition gagnée, mais plutôt comme le fruit d’un travail collectif.
Dans son discours, elle a aussi mis en avant les qualités de ses collègues nominées, notamment Leïla Bekhti.
« Leïla, elle sait faire des choses que moi je ne sais pas faire. »
Cette phrase, aussi courte soit-elle, montre l’admiration qu’Adèle porte à sa partenaire à l’écran.
Une victoire partagée avec ses amies
Ce qui rend ce César si particulier, c’est que les trois autres actrices nommées dans la même catégorie jouaient également dans Je verrai toujours vos visages. Leïla Bekhti, Miou-Miou et Élodie Bouchez étaient toutes en lice pour cette statuette.
Adèle a confié que cette situation l’avait mise mal à l’aise, car elle aurait aimé que toutes puissent être récompensées. « C’est la chance du rôle qui m’a été offerte », a-t-elle expliqué. Pour elle, ce prix revient autant à ses partenaires qu’à elle-même : « Ce César, il est totalement collectif. »
Une complicité forte avec Leïla Bekhti
Adèle et Leïla Bekhti ne sont pas que des partenaires de jeu. Elles ont tissé une véritable complicité, et cela se ressent à l’écran.
Dans le film de Jeanne Herry, leur alchimie crève l’écran. Adèle ne tarit pas d’éloges sur Leïla, évoquant « une profondeur et une authenticité que peu d’actrices possèdent ».
Ce genre de déclarations sincères n’est pas anodin dans le monde du cinéma, où la compétition peut parfois prendre le pas sur l’amitié. Ici, Adèle montre que les liens humains sont plus forts que les distinctions.
Un César qui reflète l’esprit du film
Je verrai toujours vos visages est un film qui explore la justice restaurative et les interactions entre victimes et coupables. Ce thème de l’empathie et du dialogue trouve un écho dans les paroles d’Adèle.
Son discours, axé sur la collaboration et la reconnaissance des talents de ses collègues, reflète parfaitement les valeurs du film.
Adèle a aussi rappelé que le cinéma est avant tout un travail d’équipe. Si elle a reçu ce prix, c’est grâce à l’ensemble du casting et à la vision de la réalisatrice Jeanne Herry. « Je ne joue pas pareil en fonction de qui j’ai en face de moi », a-t-elle confié, soulignant l’importance des interactions sur un plateau.