10 faits que vous ne saviez pas sur Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban

AM.wiss

Sorti en 2004, Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban a marqué un tournant dans la saga magique. Plus sombre, plus poétique, plus audacieux aussi. Derrière la caméra, Alfonso Cuarón a métamorphosé l’univers de Poudlard. Et entre rats stars, capes rebelles et profs rockeurs, le tournage a réservé pas mal de surprises…

Alfonso Cuarón ne voulait pas du tout réaliser le film

Quand la Warner l’a approché, le réalisateur mexicain a d’abord refusé. Il trouvait Harry Potter “trop pour enfants”. C’est son pote Guillermo del Toro qui l’a sermonné : “T’es fou, lis le livre !”. Cuarón s’y plonge, tombe sous le charme, et le reste appartient à la légende.

Les trois acteurs principaux ont dû écrire une dissertation

Pour se mettre dans la peau de leurs personnages, Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint ont reçu un devoir maison : une dissertation sur leur rôle. Emma a rendu seize pages. Daniel, une. Rupert, rien du tout. “Comme Ron l’aurait fait”, a-t-il plaisanté. Le mec vit son personnage à fond.

Le rat Croûtard avait plusieurs doublures

Pas un, pas deux, mais plusieurs rats dressés pour incarner l’animal de Ron. Certains savaient grimper, d’autres restaient immobiles, d’autres encore exécutaient un petit regard “suspicious”. Des rois du clap, version rongeur.

Le Saule cogneur a été intégralement reconstruit

Pour ce troisième film, le célèbre arbre bagarreur a été refait de zéro. Cuarón voulait un rendu plus organique, plus “vivant”. Résultat : un décor immense, articulé mécaniquement, qui a bien failli assommer l’équipe plus d’une fois.

Les élèves ont enfin pu s’habiller comme ils voulaient

Fini les uniformes H24. Cuarón a demandé aux jeunes acteurs de choisir eux-mêmes leurs vêtements “civils” dans certaines scènes. Histoire de leur donner un air plus naturel, plus adolescent. C’est pour ça que dans ce film, on voit enfin Hermione avec un jean et un pull.

Le retourneur de temps a rendu fou le service technique

Les séquences où Hermione remonte le temps ont été un enfer à tourner. Cuarón a utilisé plusieurs plateaux identiques, des doublures et des effets optiques à l’ancienne. Pas d’IA ni d’effets numériques massifs à l’époque, juste des litres de café et des maux de tête.

Les Détraqueurs sont une métaphore de la dépression

Cuarón a confié s’être inspiré de sa propre vision du désespoir. Il voulait que les Détraqueurs représentent cette sensation de froid et de vide qu’on ressent quand tout s’éteint autour de soi. Ambiance glaçante, littéralement.

Poudlard a changé de visage

Dès Le Prisonnier d’Azkaban, la maquette du château a été revue pour donner un aspect plus gothique et monumental. Plus de brume, plus de reliefs, plus de ponts suspendus. Bref, un Poudlard plus cinématographique, et franchement, plus crédible.

Daniel Radcliffe s’est blessé sur son balai

Pendant le tournage d’une scène de Quidditch, un harnais s’est décroché et l’acteur a été projeté au sol. Rien de grave, mais une belle frayeur. Depuis, il avouait craindre un peu les scènes de vol. Et on comprend.

Le professeur Lupin a été inspiré par un rockeur anglais

Alfonso Cuarón a voulu un Lupin à la fois doux, abîmé et un peu bohème. Il s’est inspiré du style des rockeurs anglais des années 70, entre David Bowie et un prof de fac fatigué. Avec David Thewlis, le casting frôle la perfection.