The Last Race : l’album officiel du GP Explorer sort le 3 octobre, produit par SCH

la Rédaction

Il y a des projets qui dépassent le cadre classique d’un disque pour devenir de véritables objets culturels. The Last Race, annoncé pour le 3 octobre 2025, fait clairement partie de cette catégorie. À l’origine, le GP Explorer, cette course de F4 lancée par Squeezie et devenue en deux éditions un phénomène unique au croisement du sport automobile, du streaming et de la pop culture. Désormais, l’événement s’offre une bande-son officielle, et pas n’importe laquelle : un album produit et réalisé par SCH, figure incontournable du rap français.

Un projet musical inédit autour d’un événement hors normes

Quand on parle du GP Explorer, on pense d’abord au circuit Bugatti du Mans, aux bolides lancés à pleine vitesse, et à l’ambiance gigantesque qui a rassemblé des centaines de milliers de spectateurs, entre tribunes et streaming. Mais cette fois, l’équipe derrière l’événement a décidé d’aller plus loin. Donner au GP une identité sonore, presque un prolongement artistique de la course.

Le pari est osé mais ambitieux. Et pour le porter, il fallait une signature forte. SCH, rappeur marseillais reconnu pour son écriture cinématographique et sa capacité à orchestrer des projets ambitieux, a accepté de piloter ce disque. Résultat : un casting d’artistes impressionnant, venant de la scène rap, pop, chanson française et même classique.

Un line-up qui ressemble à un festival

La liste des invités donne le vertige. On y retrouve Gims, habitué aux refrains fédérateurs, ElGrandeToto, star du rap marocain, ou encore Zed et Oboy, pour la touche trap et mélodique. Mais le projet ne s’arrête pas là. Clara Luciani et Charlotte Cardin apportent une dimension pop plus douce, tandis que Sofiane Pamart, pianiste reconnu, promet une touche orchestrale et élégante.

La présence de Dinos, Zamdane ou So La Lune laisse deviner des morceaux introspectifs, tandis que des noms comme Kekra, Jey Brownie ou Nono La Grint misent sur l’énergie brute. Plus surprenant encore, la participation de créateurs de contenus liés au GP Explorer, comme Théodort, prouve que l’album veut conserver ce lien direct avec l’ADN de l’événement.

Au total, plus d’une vingtaine d’artistes. De quoi donner l’impression d’un festival compressé en un seul disque, avec un spectre musical large, capable de séduire autant les fans de rap pur et dur que ceux qui viennent au projet par curiosité pour le GP Explorer.

Un album pensé comme une course

Le titre choisi, The Last Race, n’est pas anodin. Il évoque à la fois l’univers de la compétition automobile et une certaine dramaturgie, comme si cet album représentait le tour final, l’apothéose d’un projet déjà historique. SCH aurait pensé la tracklist comme un véritable circuit. Montée en puissance, virages inattendus, accélérations soudaines, puis une ligne droite finale pour conclure.

Chaque artiste aurait été invité à composer autour d’un thème lié à l’univers de la course, de l’adrénaline ou de la rivalité, même si chacun garde sa liberté d’écriture. On imagine déjà un Gims capable de pondre un hymne calibré pour les stades, pendant qu’un Dinos choisira sans doute d’attaquer la métaphore de la route pour parler de son parcours personnel.

L’idée, au fond, est de créer une bande-son qui dépasse la simple compilation pour devenir un projet concept, à la fois vitrine artistique et mémoire sonore du GP Explorer.

Un coup marketing mais pas seulement

Bien sûr, impossible d’ignorer la dimension commerciale derrière ce disque. Les précommandes sont déjà ouvertes sur thelastrace.fr, avec des éditions limitées qui devraient s’arracher en quelques heures. Entre vinyles collectors et versions physiques exclusives, la stratégie rappelle celle des blockbusters de la musique urbaine, où l’objet compte autant que le contenu.

Mais réduire The Last Race à un simple produit marketing serait injuste. En confiant les clés à SCH, connu pour son exigence artistique, le projet prend une autre dimension. On est loin d’une compilation opportuniste. Il s’agit plutôt d’une tentative de graver dans le marbre un moment culturel, celui où le GP Explorer s’installe définitivement comme un phénomène qui dépasse Twitch et le sport auto.

Une attente déjà énorme

Sur les réseaux sociaux, l’annonce a immédiatement fait réagir. Certains se sont étonnés de voir des artistes comme Clara Luciani ou Charlotte Cardin associés à un projet estampillé GP Explorer. D’autres, au contraire, saluent l’ouverture et l’audace du casting. Quant aux fans de rap, beaucoup spéculent déjà sur les combinaisons possibles entre artistes. Un duo Kekra – SCH ? Un morceau introspectif signé Dinos et So La Lune ?

Quoi qu’il en soit, l’attente est déjà palpable. Si l’album réussit à tenir ses promesses, il pourrait bien s’imposer comme un des projets majeurs de la rentrée musicale, et surtout comme une passerelle unique entre deux univers rarement associés.

Rendez-vous le 3 octobre 2025 pour le verdict, mais l’attente autour de ce projet montre à quel point le GP Explorer est devenu bien plus qu’une simple course.