La DZ Mafia, née dans les quartiers nord de Marseille, est bien plus qu’un simple groupe de rue. Fondée dans les années 2010, cette organisation criminelle tire son nom du mot « DZ », un terme d’argot qui désigne l’Algérie (« El Djazaïr »). Elle s’est fait une place redoutable dans le paysage du narcotrafic marseillais, opérant depuis la cité de la Paternelle. Ses activités vont bien au-delà de la drogue, avec un éventail sombre : trafic d’armes, extorsion, proxénétisme, et même assassinats commandités.
L’origine de l’affaire qui bouleverse le rap français
Ces derniers jours, une rumeur explosive circule sur un éventuel lien entre la DZ Mafia et certaines figures emblématiques du rap français. Bien que les détails restent flous, les spéculations enflent sur une possible connexion entre ces réseaux et l’industrie musicale, notamment avec des accusations liées au financement ou à la protection.
Parmi les noms murmurés, celui de SCH est apparu dans les discussions. Après la fusillade qui le prenait pour cible arrivée le 26 août dernier, des liens encore flous sont suspectés entre l’artiste et le gang du Sud de la France. De plus, ses textes évoquant souvent le climat marseillais, suffisent à alimenter les théories.
Une guerre des gangs qui s’intensifie
Les derniers mois ont été marqués par des épisodes d’une violence extrême. Des adolescents recrutés via les réseaux sociaux ont été impliqués dans des règlements de comptes, parfois payés jusqu’à 50 000 € pour exécuter des contrats.
En octobre 2024, deux homicides liés à la DZ Mafia ont fait la une : un adolescent de 15 ans poignardé à mort, suivi de l’assassinat d’un chauffeur de VTC, tous deux liés à la guerre des gangs pour le contrôle de la cité Moulin-de-Mai.
Malgré les coups portés par les autorités – arrestations en série, saisies de drogues et d’armes –, la DZ Mafia continue d’opérer grâce à une structure bien rodée et à sa capacité de recruter des jeunes en quête de gains rapides.
Quel impact sur le milieu du rap ?
Les liens entre le monde criminel et la musique urbaine ne sont pas nouveaux, mais cette affaire pose des questions brûlantes. Le rap marseillais, longtemps considéré comme un cri de révolte et de vérité, se retrouve éclaboussé par ces révélations. SCH, qui reste silencieux sur ces rumeurs, pourrait voir son image affectée, qu’il soit impliqué ou non.
Dans ce contexte, il devient crucial de distinguer la réalité des spéculations, alors que les médias amplifient les tensions.
La DZ Mafia reste un exemple sombre de l’influence des organisations criminelles dans les quartiers populaires.
