Guillaume Séchet, présentateur météo historique sur BFMTV, est en plein cœur d’une polémique surréaliste. Pour avoir évoqué la possibilité d’une canicule fin juin, il s’est retrouvé ciblé par une vague de haine sur les réseaux sociaux. Menaces, insultes, accusations de manipulation climatique… Le tout, pour une carte météo.
Quand la météo devient un sujet explosif
Sur le réseau social X, Guillaume Séchet a publié un post factuel signalant un risque de canicule à venir. Un contenu banal pour un passionné de météo, mais qui a déclenché un torrent de réactions violentes. Entre climato-sceptiques déchaînés et trolls politiques, la situation a dégénéré.
“Peut-on encore être passionné de météo sans être soupçonné de faire de la politique ?”, s’interroge-t-il.
Cette dérive n’est pas anodine : elle révèle à quel point le climat est devenu un sujet hautement inflammable sur les réseaux sociaux. Chaque vague de chaleur devient prétexte à des attaques idéologiques, où la science se fait saboter par l’opinion.
“Ce monde devient fou”, écrit-il, écoeuré, après avoir dû supprimer son post.
Des messages violents et inquiétants
Le météorologue raconte au Parisien avoir été traité de “nazi”, de “catastrophiste” et accusé de vouloir “faire peur à la population”. On parle ici d’un homme qui partage, depuis plus de quinze ans, des bulletins météo construits avec des données scientifiques. Rien de politique. Rien de militant.
“Ce n’est plus gérable !”, confie-t-il, expliquant qu’il redoute désormais chaque publication. “J’en viens parfois à avoir peur de tweeter.”
Harcèlement, climat et désinformation : le trio infernal
Ce n’est pas la première fois que les experts météo sont attaqués pour avoir simplement fait leur travail. Ce qui était autrefois un domaine neutre devient le terrain de jeu favori des complotistes et des climato-sceptiques. Pour Guillaume Séchet, cette ambiance toxique devient invivable.
“Les publications sur la chaleur donnent systématiquement lieu à polémique. Même lorsqu’elle n’est pas exceptionnelle !”
La météo devient politique malgré elle
Ce que vit Guillaume Séchet en dit long sur notre époque. Même un thermomètre peut déclencher une guerre idéologique.
Quand la prévision météo devient une prise de position, c’est que quelque chose ne tourne vraiment pas rond. Et ça, ce n’est pas une tendance passagère. C’est un vrai signal d’alarme sur le climat… social.





