Sabah Aib, jeune candidate représentant le Nord-Pas-de-Calais au concours Miss France 2025, s’est retrouvée au cœur d’une vive polémique après avoir terminé en tant que première dauphine lors de la finale. Pressentie comme l’une des favorites, elle a vu son rêve de couronne s’échapper, et une déclaration sur ses origines maghrébines semble être au centre des débats.
Une phrase qui divise
Lors de la cérémonie, Sabah a répondu à une question sur son rôle en tant que modèle pour les jeunes générations.
Elle a évoqué sa fierté de représenter ses origines en déclarant : « Je pourrais être la première Miss d’origine maghrébine, et cela est un message fort pour les prochaines générations. »
Bien que cette réponse ait été saluée par une partie du public, elle a également déclenché une vague de critiques. Certains internautes et observateurs estiment que cette déclaration aurait pu jouer contre elle auprès du jury, en raison d’une perception de politisation du concours.
Racisme et déferlement sur les réseaux
Cette déclaration a mis le feu aux réseaux sociaux. Sur X (anciennement Twitter) et TikTok, les commentaires se sont multipliés.
Certains accusent Sabah d’avoir « tiré sur la corde de la victimisation », tandis que d’autres dénoncent un racisme latent en France. Plusieurs tweets ont notamment souligné que dans un pays où des millions de personnes votent pour des partis d’extrême droite, il est difficile pour une candidate mettant en avant ses origines de remporter un concours aussi emblématique que Miss France.
Une candidate plébiscitée par le public
Malgré la polémique, Sabah Aib a bénéficié d’un soutien massif de la part du public. Selon plusieurs sources, elle était le choix des téléspectateurs pour remporter la couronne, mais le jury en a décidé autrement, sacrant Angélique Angarni-Filopon, Miss Martinique, comme Miss France 2025.
Cette décision a relancé le débat sur le rôle des origines ethniques et des préjugés dans des compétitions nationales censées promouvoir la diversité.
Une polémique qui dépasse le concours
Cette affaire soulève une question plus large : est-il encore difficile en 2025 pour une femme issue de la diversité de représenter la France dans des compétitions de ce type ?
Si le concours Miss France se veut inclusif et ouvert à toutes, la réalité des réactions laisse entrevoir des tensions sociales toujours présentes.
En attendant, Sabah Aib peut compter sur le soutien de ses nombreux fans et sur son courage pour continuer à porter haut les valeurs de diversité et d’égalité. Que l’on soit d’accord ou non avec sa déclaration, elle a réussi à marquer les esprits et à ouvrir un débat essentiel.