Jonathan Ikoné est un footballeur pro bien connu des Français. Aujourd’hui à la Fiorentina, l’ancien Lillois brille toujours sur le terrain, mais pas seulement. En dehors des projecteurs des stades, Ikoné, alias Joby, mène une double vie. Il est bel et bien un artiste dans l’ombre, passionné par le rap.
« La France n’est pas prête »
Ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’il possède son propre label de musique, baptisé « YLS ». Oui, ce même Jonathan Ikoné qui dribble sur le terrain est aussi un producteur de musique. Mais attention, il le fait surtout pour le plaisir.
« Je suis un gars qui aime aller au studio pour enregistrer des sons qui ne sortiront jamais, évidemment. La musique, c’est juste un plaisir et une passion. »
Pourtant, s’il semble avoir trouvé un parfait équilibre entre football et musique, il est conscient des limites de cette double vie. Selon lui, la France n’est tout simplement pas prête pour un footballeur qui se lancerait sérieusement dans la musique.
« Je ne pense pas qu’en France, on soit prêt pour ça : un footballeur – rappeur. Ça pourrait me retomber dessus. J’en suis sûr, » confiait-il.
En clair, un joueur qui combine les deux passions pourrait être rapidement critiqué, surtout en cas de contre-performance sur le terrain.
« Si demain, il fait quatre ou cinq mauvais matchs, les gens diront que c’est normal, qu’il passe son temps au studio, » a ajouté Dinero, un artiste du label.
Pas de carrière musicale, juste du plaisir
Jonathan Ikoné préfère donc rester dans l’ombre, partageant ses créations uniquement avec ses proches.
« J’aime la musique, mais je ne veux pas faire carrière dans la musique. Je fais des petits sons pour le plaisir. Je les garde dans mon téléphone, je les mets dans ma voiture. Et ça me va très bien » dit-il avec simplicité.
Ce qui est amusant, c’est que tout le monde dans le milieu du foot sait qu’Ikoné rappe. Mais contrairement à d’autres joueurs comme Memphis Depay ou Rafael Leão, il n’a pas l’intention de sortir ses sons au grand jour.
Une double vie bien assumée
Finalement, le footballeur prouve qu’il est possible de mener une double vie, à condition de savoir où placer ses priorités.
Pour lui, le foot reste au centre de tout. Mais la musique, c’est sa bulle, son échappatoire. Et tant pis si la France n’est pas prête pour un footballeur-rappeur.
Alors, qui sait ? Peut-être qu’un jour, les mentalités évolueront et que des artistes comme Jonathan Ikoné pourront s’épanouir pleinement dans les deux mondes. En attendant, il continue de jongler entre ballon rond et notes de musique, avec toujours autant de passion.