C’est une nouvelle qui n’a pas tardé à secouer les fans du chanteur Amir. Après cinq ans de bataille judiciaire suite à une blessure survenue lors d’un concert, l’artiste vient de voir ses espoirs s’évanouir. Le 11 décembre dernier, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a décidé de relaxer la ville d’Aubagne et l’association Les Mélomanes, qu’Amir accusait de négligence. Retour sur cette affaire qui mêle scène, justice et rebondissements.
Affaire Amir : une chute aux lourdes conséquences
L’affaire remonte à mai 2019. Invité à performer lors d’un concert à Aubagne, Amir, de son vrai nom Laurent Amir Khlifa Khedider Haddad, se retrouve victime d’un accident imprévu. Pendant sa prestation, le chanteur chute à l’arrière de la scène, une mésaventure qui lui cause une fracture au poignet gauche. Si la blessure ne semble pas dramatique à première vue, elle s’avère pourtant coûteuse pour l’artiste.
Selon son avocate, cette fracture a entraîné des annulations importantes, dont certains concerts et même une participation très attendue à l’émission « Danse avec les stars ». En somme, des milliers d’euros perdus et une carrière temporairement ralentie.
Convaincu que cet accident aurait pu être évité grâce à des mesures de sécurité adéquates, Amir décide de porter plainte contre la ville d’Aubagne et l’association organisatrice de l’événement, Les Mélomanes.
Une bataille judiciaire pleine de rebondissements
Le premier acte de cette bataille se joue en avril 2023. À cette époque, le tribunal correctionnel de Marseille tranche en faveur d’Amir, condamnant les deux entités poursuivies à des amendes conséquentes pour leur responsabilité présumée. Un verdict qui semblait être une victoire pour le chanteur, mais qui allait finalement être renversé.
Le 11 décembre 2024, la cour d’appel d’Aix-en-Provence invalide la décision initiale. Selon les juges, ni la ville d’Aubagne ni Les Mélomanes ne peuvent être tenus responsables de l’accident survenu en 2019. Les barrières de sécurité incriminées, ou plutôt leur absence, n’auraient pas suffi à établir une faute directe des deux parties accusées.
Amir peut-il encore se relever de cet échec ?
La question que tout le monde se pose est désormais : Amir a-t-il encore envie de poursuivre ce combat ? La décision de la cour d’appel n’étant pas définitive, l’artiste pourrait encore se pourvoir en cassation. Mais cette option implique de nouvelles démarches coûteuses et chronophages, sans garantie d’un résultat favorable.
Avec un agenda déjà bien chargé entre sa carrière musicale et des projets personnels, rien n’est moins sûr.
Pour ses fans, cette mésaventure judiciaire n’est qu’une péripétie dans la riche carrière du chanteur. En attendant, Amir peut compter sur le soutien indéfectible de son public, qui reste fidèle à son talent et à sa musique.
