Cette œuvre algérienne sur l’exil va transformer votre vision de l’identité – Exposition au CCA de Paris

la Rédaction

Updated on:

La photographie, bien plus qu’un simple art visuel, peut être un puissant vecteur d’émotion, d’histoire et de transmission. C’est précisément ce que propose Djamila Beldjoudi-Calin avec son exposition « Elle était une fois… Tamachaôts », un récit photographique bouleversant qui s’ouvre au public à l’occasion de Yennayer, du 10 janvier au 5 février 2025, au Centre Culturel Algérien à Paris.

Un vernissage à ne pas manquer

exposition djamila beldjoudi calin

Le rendez-vous est fixé pour le vendredi 10 janvier 2025 à 18h30. Le vernissage de cette exposition marquera le début d’un voyage émouvant à travers le temps, les générations et les frontières. À travers ses photographies et récits, Djamila Beldjoudi-Calin explore les thèmes de l’exil, de la transmission intergénérationnelle et de la quête d’identité.

Mais attention, ce n’est pas une simple collection d’images. C’est est un véritable conte visuel et sonore, où l’artiste tisse des fils invisibles entre les femmes de sa famille, depuis sa fille Amélia jusqu’à ses ancêtres.

Quand l’absence devient source de création

L’histoire de Elle était une fois… Tamachaôts part d’un constat poignant : l’absence. Pas de photographies d’aïeules, très peu de clichés de sa propre mère. Ce manque, Djamila Beldjoudi-Calin le transforme en quête artistique.

Elle se réapproprie son histoire, recrée des souvenirs et immortalise des fragments de vie qui auraient pu être oubliés à jamais.

À travers ce récit photographique, les vies de ces femmes se croisent, se répondent et se réinventent, donnant naissance à une œuvre intime mais universelle.

Les photographies sont accompagnées d’un film, Elle était une fois, les 3 Elles, où se mêlent les voix de l’artiste, de sa fille et de sa mère. Ce récit en trois dimensions – visuel, sonore et écrit – confère à l’œuvre une puissance narrative hors du commun.

Derrière l’artiste, une femme engagée

Ses inspirations remontent à son enfance, lorsqu’elle découvrait la magie de la photographie dans un laboratoire de quartier.

Avec une carrière riche et variée, elle a travaillé aux côtés de grands noms comme Peter Lindberg ou Mario Testino. Elle a également collaboré avec des magazines prestigieux tels que Vogue France. Mais c’est à travers ses projets personnels qu’elle a véritablement laissé son empreinte comme La Touche Féminine, qui lui a valu le Prix National « Femmes et Sport » en 2000 ou encore Décorama, une reconstitution grandeur nature d’un appartement exposé dans une salle publique.

Pourquoi cette exposition est un événement à ne pas manquer ?

L’importance de la mémoire, de l’héritage et de la transmission. En retraçant le fil de quatre générations de femmes, Djamila Beldjoudi-Calin nous invite à interroger nos propres liens familiaux, nos identités et ce que nous transmettons à ceux qui viennent après nous.

Cette œuvre, à la fois tendre et tragique, résonne profondément dans un monde où les questions de double identité et de mémoire collective sont plus pertinentes que jamais.

Alors, que vous soyez passionné de photographie, curieux d’explorer l’histoire kabyle ou simplement à la recherche d’une expérience artistique unique, rendez-vous au Centre Culturel Algérien de Paris, dès le 10 janvier 2025. 

Vous ne verrez plus jamais l’exil et la transmission de la même manière.

NEWSLETTER

Ne manquez pas une occasion

Soyez les premierq à être informé

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.