Dans “Cash Out”, John Travolta rejoue le braqueur élégant pris dans un casse qui tourne au piège. Mais la fin, explosive et un peu confuse, a laissé pas mal de spectateurs perplexes. Retour sur le dénouement de ce thriller signé Randall Emmett, entre faux morts, deals secrets et happy end inattendu.
Un braquage sous haute tension
Le film s’ouvre sur Mason Goddard (John Travolta), un cambrioleur chevronné prêt pour “le dernier coup” avec son frère Shawn. Leur objectif : vider une banque ultra-sécurisée et repartir avec un butin numérique. Sauf que le plan déraille rapidement. Le FBI encercle le bâtiment, et au milieu du chaos, Mason tombe nez à nez avec son ex, Amelia Decker (Kristin Davis), devenue négociatrice.
Là, on pense tenir un classique “huis clos de braquage”, entre romance brisée et tension policière. Sauf que le scénario glisse vite vers quelque chose de plus trouble : le contenu de la fameuse “boîte forte” n’est pas qu’une montagne de crypto-monnaies, mais un disque dur renfermant des données compromettantes sur un magnat du crime.
Le grand retournement
Mason comprend alors qu’il est manipulé. Ce n’est pas un simple casse, c’est un piège monté pour faire tomber un certain Abel Salazar, criminel influent. À partir de là, le film enchaîne explosions, échanges d’otages et trahisons.
Au moment où tout semble perdu, Mason joue sa dernière carte : il fait croire à sa mort après une déflagration dans la banque. Le spectateur, lui, croit à la fin tragique, façon “héros sacrifié”. Mais non — le twist final révèle qu’il s’est échappé en douce avec Shawn et une partie du butin.
Un dénouement façon “fuite parfaite”
La dernière scène, presque trop tranquille pour un film aussi nerveux, montre Mason sur une plage, vivant incognito sous une nouvelle identité. L’ex-négociatrice du FBI, Amelia, le rejoint, prête à tout recommencer à zéro. Un clin d’œil appuyé aux classiques du genre, du style “Heat” ou “The Italian Job”, mais en plus sucré.
On comprend alors que Mason a réussi son coup : il a piégé ses ennemis, gardé son frère en vie et sauvé sa peau. Le braquage n’était qu’un prétexte à un double jeu, et cette fin ouverte laisse entrevoir une possible suite. D’ailleurs, une suite baptisée High Rollers serait déjà en préparation.
Un final discuté (et un peu tiré par les cheveux)
Sur les forums et réseaux, les avis divergent. Certains saluent la pirouette scénaristique et le charme old-school de Travolta, d’autres y voient un twist forcé, sans réelle tension. “On dirait un épisode de série B boosté à l’ego de star”, ironise un internaute sur Reddit.
Reste que la conclusion, aussi bancale soit-elle, offre au film un vrai souffle de cinéma d’action à l’ancienne : improbable, mais divertissant.





