Le film Emilia Pérez de Jacques Audiard a remporté quatre Golden Globes, dont celui du Meilleur film en langue étrangère. Un joli succès, mais pour certains, ce film ne fait pas l’unanimité. Alors qu’il est salué par certains critiques, d’autres s’insurgent contre la façon dont il aborde certains sujets, comme la transidentité et les clichés sur la culture mexicaine.
La transidentité mal représentée ?
Le film raconte l’histoire d’Emilia, une femme trans qui, après avoir été cheffe de cartel, décide de repartir à zéro. Karla Sofía Gascón, une actrice trans, interprète le rôle principal. Si beaucoup saluent ce choix, d’autres trouvent que le film ne traite pas bien la question de la transidentité.
Le personnage d’Emilia change d’identité pour cacher son passé et tromper les autres. Et c’est là que ça coince pour certains. Ils estiment que le film renforce les stéréotypes négatifs sur les personnes trans, comme celles qui cachent leur passé ou vivent dans le mensonge.
Un film woke mais pas vraiment méritant ?
En plus des critiques sur la transidentité, il y a aussi des débats en France sur le fait que Emilia Pérez ait été choisi pour représenter le cinéma français aux Golden Globes.
Certains pensent que le film a été sélectionné surtout parce qu’il aborde des thèmes « woke », comme la transidentité et les droits des minorités. C’est comme si le film avait été choisi pour son engagement social, et non pour sa qualité cinématographique.
Beaucoup de spectateurs estiment que d’autres films auraient mérité plus d’attention. Par exemple, Le Comte de Monte-Cristo (2024) est souvent cité comme un film qui aurait dû être sélectionné à la place. Certains pensent que ce film est plus solide artistiquement et mérite d’être reconnu. Mais voilà, avec son aspect woke, Emilia Pérez a attiré l’attention, tandis que d’autres films sont passés à côté des récompenses.
Les clichés sur les Mexicains : encore un problème ?
Une autre polémique vient du fait que le film, même s’il raconte l’histoire de personnages mexicains, a été tourné en France. Certaines personnes de la communauté mexicaine sont en colère, estimant que le film repose trop sur des stéréotypes.
L’idée que les Mexicains soient liés à des cartels de drogue n’a pas plu à beaucoup de gens, qui trouvent que le film réduit leur culture à ça. C’est un peu comme si l’histoire n’était là que pour jouer sur ces clichés, au lieu de donner une image plus riche et plus nuancée des Mexicains.
Du coup, la question se pose : est-ce vraiment mérité que Emilia Pérez ait reçu le Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère ? Beaucoup trouvent que le film est plus un assemblage de clichés qu’une véritable œuvre artistique.