C’est une nouvelle qui va faire grincer bien des dents dans le royaume de Logres. À l’approche de la sortie du très attendu Kaamelott – deuxième volet, partie I, prévue le 22 octobre, Alexandre Astier a enfin levé le voile sur une question qui taraudait les fans depuis des mois : pourquoi Perceval, le chevalier le plus maladroit et le plus attachant de la Table ronde, est-il totalement absent du casting ?
Une révélation inattendue sur Twitch
Mercredi 8 octobre, invité sur la chaîne Twitch de Samuel Étienne dans son émission Ma Vie Pro (MVP), le réalisateur, scénariste et interprète du roi Arthur a décidé de « crever l’abcès ». Face aux interrogations insistantes des internautes, il a confirmé que Franck Pitiot, l’acteur emblématique du rôle, n’avait pas souhaité revenir.
« Il n’y a pas Perceval parce que Franck Pitiot, qui l’interprète, n’est pas revenu. Il n’a pas voulu revenir dans ce volet. Donc voilà », a-t-il lâché, un brin agacé.
Une phrase simple, mais qui a eu l’effet d’un choc pour les inconditionnels de la série culte. Kaamelott sans Perceval, c’est un peu comme Camelot sans Excalibur : difficile à imaginer.
Une absence qui a bouleversé le scénario
Astier a ensuite reconnu que ce départ n’était pas prévu au départ. Le refus de Pitiot a contraint l’équipe à réécrire une partie du scénario, tant le duo qu’il formait avec Karadoc (Jean-Christophe Hembert) faisait partie de l’ADN de la saga.
« Franck Pitiot n’est pas revenu jouer avec nous, ça a un peu changé le cours des trucs. Il y a eu de la réécriture », a-t-il expliqué.
Le réalisateur, connu pour son perfectionnisme, a toutefois précisé que le sort du personnage ne se résumait pas à une simple absence :
« Alors attention, Franck Pitiot n’est pas dans le film, Perceval, c’est un petit peu plus compliqué. »
De quoi entretenir le mystère et alimenter les théories : le chevalier breton pourrait-il être recasté, disparu dans l’histoire, ou même évoqué sans apparaître ?
Un risque assumé par Astier
Face à la déception du public, certains fans ont évoqué un possible boycott du film, criant déjà « on en a gros ! ». Alexandre Astier, lui, assume pleinement ses choix :
« Si ça doit échouer, ça échouera. De mon côté, je suis content de ce qui est sorti. »
Le créateur de la série ne semble pas craindre la réaction du public. Le premier volet, sorti en 2021, avait tout de même rassemblé plus de 2,5 millions de spectateurs malgré le contexte sanitaire.
Un projet colossal malgré tout
Ce nouveau film, présenté comme la première partie du deuxième volet, s’annonce plus ambitieux que jamais. Astier a expliqué sur Instagram avoir choisi de couper l’œuvre en deux pour ne pas « compresser une histoire dense et complexe ».
« C’est un volet long, avec de nombreuses histoires parallèles. Il mérite qu’on s’y attarde. »Malgré l’absence du chevalier le plus candide de Bretagne, Kaamelott promet donc une aventure fidèle à son univers. Et si Perceval n’est pas là cette fois, rien ne dit qu’il ne fera pas un retour triomphal plus tard.
