Affaire Laurent Vallet : l’étonnante décision prise après son arrestation pour achat de stupéfiants

la Rédaction

Nouveau rebondissement dans l’affaire qui secoue l’Institut National de l’Audiovisuel (INA). Laurent Vallet, son président, interpellé le 29 juillet 2025 à Paris pour avoir acheté 600 € de cocaïne à un mineur de 17 ans, ne fera pas face (pour l’instant) à un procès classique.

Un choix surprenant : l’injonction thérapeutique

Selon Le Dauphiné Libéré, le haut fonctionnaire devra aller vers une injonction thérapeutique, un dispositif qui permet d’éviter des poursuites pénales en échange d’un suivi médical et d’un engagement à mettre fin à la consommation.

Cette mesure, souvent appliquée lors d’une première interpellation pour usage de stupéfiants, tranche avec l’ampleur médiatique du dossier et le profil de l’intéressé.

Retour sur une interpellation digne d’un polar

La Brigade anticriminalité (BAC) suivait ce jour-là un adolescent de 17 ans, connu pour trafic de stupéfiants. Observant un échange avec Laurent Vallet près du marché d’Aligre, les policiers le filent jusqu’à un immeuble de l’avenue Ledru-Rollin.

Après un bref passage à l’intérieur, le président de l’INA ressort… et se fait interpeller sur-le-champ. Dans ses affaires, de la cocaïne, achetée quelques minutes plus tôt.

Silence persistant du parquet

Malgré cette nouvelle orientation judiciaire, le parquet de Paris n’a toujours pas communiqué officiellement sur l’affaire, laissant de nombreuses zones d’ombre. On ignore si l’injonction s’accompagne d’autres mesures, ou si une enquête plus large est toujours en cours.

Une affaire loin d’être close

Pour l’INA, l’image de son président est durablement entachée, même si aucune condamnation n’a été prononcée. Dans l’opinion publique, cette décision soulève déjà des débats : privilège ou simple application de la loi ?

Une chose est sûre, cette affaire est encore loin d’avoir livré tous ses secrets.